AAC – Images de guerre
Journée d’études
« Images de guerre »
La couverture médiatique du conflit Russo-Ukrainien
Dispositifs, pratiques et production de sens
Université Côte d’Azur | SIC.Lab UPR 3820
Campus Georges Méliès, Cannes
16 novembre 2023
APPEL À COMMUNICATION
Contexte et argument
Depuis la plus haute Antiquité, la guerre a régulièrement fait l’objet d’une représentation iconique. Sumériens, Égyptiens, Assyriens puis Grecs et Romains ont relaté, avec les dispositifs que leur permettait la technologie de leur époque, les conflits dans lesquels ils étaient impliqués (Tefnin, 2014). Leurs récits ont mis en évidence une volonté d’autoglorification des exploits guerriers, bien souvent au-delà de la réalité des faits. L’invention de la photographie a permis, pour la première fois dans l’histoire, de rapporter les images des conflits, et les clichés pris pendant la guerre de Sécession ont marqué une rupture avec les versions idéalisées des peintures de bataille. Les progrès de l’outil photographique, qu’il s’agisse de la diminution du temps de pause ou de la plus grande portabilité des appareils de prises de vue, ont offert la possibilité de rendre compte plus facilement des réalités de la guerre, avec son cortège de destructions et d’horreurs. Les images en mouvement, par le cinéma d’abord et la télévision ensuite, ont rendu encore plus prégnantes les réalités des conflits avec, toujours au-delà de la monstration, une volonté d’influence ou de propagande de la part des auteurs des représentations visuelles ou de leurs commanditaires. La thématique des images de guerre a ainsi conduit à la création d’un genre particulier, particulièrement mis en évidence par les médias américains au cours du deuxième conflit mondial, avec ces professionnels spécialisés que sont les reporteurs de guerre. Ces images sont devenues un élément essentiel dans la problématique de la justification de l’engagement américain pendant la guerre du Viet Nam (Hallin, 1989 ; Stora, 2004 ; Rouquet, 2017). Les dispositifs conçus par ces professionnels de l’image demeurent au centre des interrogations des chercheurs (David, 2010 ; Gobert et al, 2021 ; Fabre, 2017 ; Gervereau, 2003 ; Didi-Huberman, 2020).
Comme le montrent les contenus de la plateforme ADAY, spécialisée dans l’analyse des médias (2023), le récent conflit russo-ukrainien a occupé, dès le début du conflit en février 2022, une place conséquente dans la couverture de l’actualité internationale par les différents médias d’information français et les réseaux sociaux numériques. La médiation journalistique des médias traditionnels est également bouleversée par les plateformes de messagerie sécurisée, à l’instar de Telegram dont les canaux de diffusion regroupent d’importantes bases d’utilisateurs. De prime abord, les communautés disposent d’un espace au sein duquel les membres lisent, interagissent ou participent grâce à des messages composés de textes, d’images fixes et en mouvement et de fichiers audio. L’écosystème de la plateforme octroie la possibilité d’élargir le potentiel de diffusion par un accroissement de la circulation des images et de leur visibilité dans un prolongement de l’environnement physique immédiat des individus. Son potentiel d’organisation et d’influence, non ou moins perceptibles qu’ailleurs (Twitter, Facebook…) ouvre à ce titre d’importants questionnements quant au renouvellement de l’engagement au sein d’une campagne de propagande et de désinformation. Il s’apparente également à un dispositif d’embrigadement. Si le dispositif sociotechnique s’inscrit comme continuum aux pratiques politiques traditionnelles, il se caractérise aussi et surtout par sa capacité à être un terrain de guerre de visibilité déterritorialisé dont chacun peut être acteur. Le phénomène local s’étend pleinement et se démultiplie au global. Les frontières entre « s’engager » et « être engagé » (Amato, Bernard, Boutin, 2021) deviennent plus difficiles à distinguer. L’étendue du dispositif redéfinit le processus de représentation de la réalité et redessine les liens sociaux. Les images jouent de la proximité par un effet « comme si » des médias (Albertini, 2013). Ce faisant, la guerre est édifiée en un récit que l’individu relate et communique en temps réel, livrant une trace grâce à l’expérience elle-même. Il participe à un espace de communication désintermédié par l’exploitation de l’autoreprésentation et l’expression directe.
Face à la prégnance des images fixes et en mouvement, il convient de s’interroger sur les enjeux qu’elles représentent, notamment dans l’imaginaire, par une approche plus globale de ce conflit où la réception par le public, plus particulièrement en Europe, conditionne dans une large mesure l’aide internationale à l’Ukraine par la pression de l’opinion publique sur ses dirigeants politiques. La production, le traitement médiatique et la réception des images font partie des variables stratégiques qui conditionnent le succès des armes sur le théâtre d’opérations. Cette problématique affirmée du rôle incontournable de la communication s’inscrit dans la logique de l’art opératif théorisée par l’Armée rouge dans les années 1930, que l’on retrouve sans surprise chez les deux belligérants formés à la même école.
En complément des contenus visuels rapportés par les JRI des grands médias et diffusés sur les chaines d’information lors des débats en plateaux, la guerre en Ukraine donne lieu à une production conséquente d’images, prises par les acteurs de terrain, diffusées en continu sur les réseaux sociaux numériques et sur les chaines YouTube. Côté ukrainien, les auteurs sont des professionnels de l’image conduits à réorienter leur activité vers des thématiques parfois éloignées de leur métier d’origine ou de simples citoyens parfois involontaires des évènements tragiques qui marquent leur pays. Ce qui soulève la question de la provenance des images de guerre pour les rédactions (Destray, 2017). Le conflit Russo-Ukrainien met au jour une guerre numérique de l’information, transfigurant les hiérarchies de visibilité en en créant de nouvelles formes. Plus de 40 ans après la fin de la guerre du Viet Nam, au cours de laquelle les images de guerre avaient pesé sur l’opinion publique américaine, quels sont les mutations et les invariants de l’image à l’heure du numérique et avec quel impact sur le conflit actuel ?
Tel sera l’objet de cette journée d’étude qui réunira chercheurs, experts et journalistes, dans l’objectif d’évaluer les mutations d’un genre, le reportage de guerre, à la lumière des nouveaux dispositifs d’information et de communication, notamment l’influence des images de ce conflit. Les propositions de communication devront s’inscrire dans l’un des axes suivants.
Axe 1 – Les images de guerre au prisme des médias et du journalisme :
Les contributions porteront sur la construction des discours publics, médiatiques et politiques, les processus professionnels et communicationnels permettant d’ériger des représentations et des repères sociaux, la « configuration d’évènements » (Sicard & McCullin, 2009) ou encore la définition des arènes au sein desquels les acteurs ont à prendre position en France et dans les espaces post-soviétiques (Kondratov, 2014). Pourront être étudiés les modes de collecte de données utilisées pour couvrir ce conflit, et les conditions de production de l’information (à distance ou sur le terrain) au regard des risques encourus, de l’évolution des (in)tolérances à ces risques, et des différents dispositifs de contrôle militaire (Koch, 2022). Une attention pourrait être portée aux sources des images diffusées sur les réseaux et/ou à la télévision, afin de déterminer les portions produites par des professionnels de l’information, les armées et les profanes. Seront également abordées les questions relatives à la sélection des experts dans les débats télévisés, de leur légitimité sur les plateaux (Rouquette, 2002 ; Amey, 2007 ; Dekens, 2008). Enfin, le conflit en Ukraine est l’occasion de reconsidérer la sociologie des photoreportèr.e.s de guerre dans un contexte marqué par la féminisation du métier (Ruellan, 2019 ; 2021) et par le recours croissant à des travailleurs précaires sur les terrains d’affrontement (Harris, Williams, 2019).
Axe 2 – La guerre et ses images transformées par les dispositifs numériques :
Il s’agira ici d’interroger l’évolution du processus d’information et de communication (Lavoie, 2012), des usages et des usagers (Jauréguiberry, Proulx, 2011 ; Vidal, 2012), la restructuration du journalisme par les dispositifs socio-numériques (Pélissier et Diallo, 2015), la vérification de la pertinence et de la crédibilité des images du journalisme collaboratif (Nicey, 2012) et la transformation du métier de journaliste à l’ère du numérique (Goasdoué, 2015 ; Touboul, Croissant, Hare, 2020). Dans le contexte de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, les cartes collaboratives permettent aux soldats et aux civils d’indiquer des positions stratégiques dont dépend l’issue des combats. Les usagers du web produisent des représentations humoristiques de l’ennemi, sous forme de mèmes (Lychkovska, Nebot, 2020), contribuant ainsi à une propagande de guerre dont l’orchestration a longtemps relevé des prérogatives des gouvernements. Les rapports entre civils et militaires et, incidemment, l’économie symbolique du conflit, sont ainsi transformés par les dispositifs numériques. La production, la circulation et les modes de réceptions des images dans les espaces numériques interrogent aussi les conditions de leur contrôle et, plus généralement, les mutations du management de la perception liées à la « guerre digitale » (Merrin, 2019).
Axe 3 – Les images de guerre en tant que médiations mémorielles, patrimoniales et judiciaires :
Les contributions de cet axe aborderont les questions de médiation auprès des publics, de transmission intergénérationnelle des faits historiques, de co-construction d’un processus de patrimonialisation (Davallon, 2003), du recours aux technologies numériques intervenant dans ce processus (Idjeraoui-Ravez et Pélissier, 2014 ; Ackermann, 2019 ; Koustova, 2020 ; Laurent, 2022) et des écritures de l’histoire au moyen d’images (Ferro, 2005). Pourront être interrogées, dans cette guerre, l’illustration et la confrontation de grands récits nationaux, la mise en œuvre des politiques mémorielles attenantes, et les transformations du témoignage observées dans d’autres conflits armés (Boëx, 2013). Les crimes de guerre en Ukraine sont documentés par des acteurs nationaux et internationaux afin, idéalement, d’être jugés par les instances de justice internationale. La contribution des journalistes et autres créateurs de contenus à ce travail de documentation, et les enjeux de vérification liés aux techniques numériques de falsification, demanderaient à être examinés.
Bibliographie indicative :
Ackerman, G. (2019). Le Régiment Immortel. La guerre sacrée de Poutine. Premier Parallèle.
Albertini, F. (2013). Penser autrement la Méditerranée contemporaine : quelles voies pour le dialogue interculturel ?. Communication et diversité culturelle, 2. https://doi.org/10.4000/rfsic.342
Amato, S., Bernard, F., Boutin, É. (2021). Les réseaux sociaux numériques redéfinissent-ils l’engagement? Communication & Organisation, 59, 231-244. https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.10230
Amey, P. (2007). Mise en scène des débats télévisés : vers une (socio) sémiopolitique des plateaux de télévision. Question de communication, 11. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.7357
Boëx, C., (2013), « La vidéo comme outil de l’action collective et de la lutte armée », dans Burgat, F., Paoli, B. (dirs.), Pas de Printemps pour la Syrie, La découverte, 172-184.
Cadé, M., Galinier, M. (dirs.). (2017). Images de guerre, guerre des images, paix en images. La guerre dans l’art, l’art dans la guerre. Presses universitaires de Perpignan.
Charaudeau, P. (2001). La télévision et la guerre. Déformation ou construction de la réalité ? Le conflit en Bosnie (1990-1994). Ina – De Boeck.
Davallon, J. (2003). L’exposition à l’œuvre. L’Harmattan.
David, B. (2010). Le photojournalisme filaire aux prises avec les mondes de la communication, colloque Journalisme et questions sociales au prisme des industries culturelles. [Conférence]. Colloque Journalisme et questions sociétales au prisme des industries culturelles. GRESEC, LABSIC. Mai 2010. Grenoble.
David, B. (2011). Images de quotidien : la photographie comme point d’entrée de la fabrique du discours d’information médiatique. [Conférence]. Colloque de sociologie visuelle, La sociologie par l’image. GdR oPus (CNRS), CR18 (AISLEF), GRESAC (ULB). Université Libre de Bruxelles. Octobre 2011.
Debray, R. (1999). Croyances en guerre : l’effet Kosovo. Les cahiers de médiologie, 2(8). Gallimard.
Dekens, O. (2008). Philosophie de l’actualité. Ellipses.
Destray, M. (2017). Photojournalisme 2.0 Les enjeux de la provenance des images dans la presse. [Mémoire]. Université catholique de Louvain. http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:12458
Didi-Huberman, G. (2022). Le témoin jusqu’au bout. Une lecture de Victor Klemperer. Éditions de Minuit.
Ferret, S. (2022). L’image de guerre : un dispositif, une fiction. Focales, (6). https://doi.org/10.4000/focales.1013
Ferro, M., Ambroise-Rendu, A.-C., Veyrat-Masson, I. (2005). Entretien avec Marc Ferro : guerre et images de guerre. Le Temps des médias, 1(4), 239-251. https://doi.org/10.3917/tdm.004.0239
Fleury, B., Walter, J. (2006). Pour une critique des medias en temps de conflit?. Questions de communication, (9), 151-162. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.7928
Fleury, B., Walter, J. (dirs.). (2015). Vies d’objets, souvenirs de guerres. Presses universitaires de Nancy – Éditions universitaiers de Lorraine.
Fleury, B., Walter, J. (dirs.). (2020). Violences et radicalités militantes dans l’espace public en France, des années 1980 à nos jours. Éditions Riveneuve.
Garcin-Marrou, I. (2007). Des violences et des médias. L’Harmattan.
Gervereau, L. (2001). La guerre n’est pas faite pour les images. Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 4(80), 83-88. https://doi.org/10.3917/ving.080.0083
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Gobert, T. et al. (dirs.). (2020). Les frontières de l’image. Presses Universitaires de Perpignan.
Groasdoué, G. (2015). Pratiques et normes journalistiques à l’ère numérique. Ce que les logiques d’écriture enseignent. Politiques de communication, 5, 153-176.
Hallin, D. (1989). The Uncensored War: The Media and Vietnam. California University Press.
Harris, J., Williams, K., (2019). Reporting war and conflict. New York: Routledge.
Hoskins, A., O’Loughlin, B. (2010). Ward and Media. The Emergence of Diffused War. Polity Press.
Huygues, F. B. (2019). L’Art de la guerre idéologique. Le Cerf.
Idjeraoui-Ravez, L., Pélissier, N. (dirs.). (2014). Quand les traces communiquent : culture, patrimoine et médiatisation de la mémoire. L’Harmattan.
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Kondratov, A. (2014). La couverture des événements ukrainiens de l’hiver-printemps 2014 dans les réseaux sociaux russes. Cahiers Sens public, 17-18,169-191
Koustova, E. (dir.). (2020). Combattre, survivre, témoigner. Expériences soviétiques de la Seconde Guerre mondiale. Presses universitaires de Strasbourg.
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Lhuisset, É. (2022). Ukraine: hundred hidden faces. André Frère Éditions.
Lits, M., Desterbecq, J. (2017). Du récit au récit médiatique. De Boeck Supérieur.
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Mathien, M., Arboit, G. (dir.). (2006). La guerre en Irak. Les médias et les conflits armés. Bruylant.
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Nicey, J. (2012). La certification de contenus collaboratifs à l’agence photo Citizenside. Entre procédures nouvelles et fondamentaux anciens. Tic&société, 6(1). https://doi.org/10.4000/ticetsociete.1183
Payne, C., Brandon, L. (2014). La photographie à la guerre. RACAR : revue d’art canadienne, 39(2), 7-13. https://doi.org/10.7202/1027745ar
Pélissier, N. (2000). L’information en guerre : les médias français et le conflit du Kosovo. Annuaire français de relations internationales, (1). https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00000263
Rony, H. et al. (2015). Photojournaliste : une profession sacrifiée. https://www.scam.fr/Portals/0/Dossiers/Photojournalisme_2015.pdf
Rouquet, C. (2017). Les icônes du Viet Nam et leur pouvoir : mécanismes de consécration des images photojournalistiques et rhétorique de l’influence des médias depuis la guerre du Viet Nam [Thèse de doctorat]. Université Paris Sorbonne. https://www.theses.fr/2017USPCC278
Rouquette, S. (2002). Vie et mort des débats télévisés (1958-2000). De Boeck Supérieur.
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Ruellan, D. (2021). Reportères de guerre. Goût et coûts. Presses universitaires de Grenoble.
McCullier, D., Sicard, D. (2009). Le désastre dans l’œil. Entretien avec Don McCullien. Inflexions, 2(11), 193-199. https://doi.org/10.3917/infle.011.0193
Stora, B. (2004). Imaginaires de guerre. Les images dans les guerres d’Algérie et du Viet Nam. La Découverte.
Tagaday, Institut Action, Résilience. (2023). Ukraine. 1 an de guerre dans les médias [Étude]. URL : https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2008572/CP-Tagaday-etude-1an-Guerre-Ukraine.pdf
Tefnin, R. (1980). Image, écriture, récit à propos des représentations égyptiennes de la Bataille de Qadesh. Annales d’histoire de l’art et d’archéologie, Université Libre de Bruxelles, 2. https://koregos.org/fr/roland-tefnin-image-ecriture-recit-a-propos-des-representations-egyptiennes-de-la-bataille-de-qadesh/
Touboul, A., Croissant, V., Hare, I. (2020). « De l’édition à l’éditorialisation ? Analyse d’une transformation des médias d’information à l’ère numérique. Réseaux sociaux – Traces numériques – Communication électronique.
Veyrat-Masson, I. (dir.). (2005). Dire et montrer la guerre, autrement. Le Temps des médias, 1(4).
Vidal, G. (dir.). (2012). La sociologie des usages. Continuités et transformations. Hermès Lavoisier.
Villeneuve, G. (2010). Le débat télévisé comme performance collective : l’exemple de Mots Croisés. Mouvements, 4(64), 165-179. https://doi.org/10.3917/mouv.064.0165
Yapp, N., Hopkinson, A. (2006). 150 ans de photojournalisme. Ullmann Publishing.
MODALITÉS DE SOUMISSION D’UNE PROPOSITION DE COMMUNICATION
Cette journée d’études réunira chercheurs et professionnels des médias pour débattre des thématiques susmentionnées autour de quatre ateliers et une table-ronde. Le site du campus Georges Méliès à Cannes (Université Côte d’Azur/ESRA/PNSD), où sont présentes de nombreuses formations aux métiers de l’image, permettra l’organisation d’une master-class avec les étudiants.
Formes de propositions :
Les propositions de communication mentionneront l’axe pressenti et comporteront le nom et le prénom de l’auteur, un titre, un résumé d’environs 2500 signes, 5 mots clés, une bibliographie et une biographie succinctes. Elles sont à envoyer avant le 15 juillet 2023 par courrier électronique aux deux coordonnateurs :
Jeanne Ferrari-Giovanangeli | jeanne.ferrari-giovanangeli@univ-cotedazur.fr |
Philippe Bellissent | philippe.bellissent@univ-cotedazur.fr |
En fonction des contenus proposés, les communications feront l’objet d’une publication dans une revue académique de référence et dans un ouvrage collectif publié aux éditions l’Harmattan dans la collection « Communication et civilisation ».
Calendrier :
20 juillet 2023 | Fin de l’appel à communication |
1er septembre 2023 | Notification aux auteurs |
30 septembre 2023 | Diffusion du programme |
16 novembre 2023 | Journée d’études |
30 mars 2024 | Soumission des articles |
Comité d’organisation :
Dr Jeanne Ferrari-Giovanangeli, Université Côte d’Azur, SIC.Lab Méditerranée
Dr Philippe Bellissent, Université Côte d’Azur, SIC.Lab Méditerranée
Comité scientifique :
Pr Françoise Albertini, Université de Corse, UMR 6240 LISA
Pr Alexandre Joux, Aix Marseille Université, IMSIC
Olivier Koch, Mcf, Université Côte d’Azur, SIC.Lab
Pr Marc Marti, Université Côte d’Azur, LIRCES
Pr Nicolas Pélissier, Université Côte d’Azur, SIC.Lab Méditerranée
Pr Franck Renucci, Université de Toulon, IMSIC