Doctorant
Université Côte d’Azur
Discipline : Sciences de l’Information et de la Communication
Ecole Doctorale : Sociétés, Humanités, Arts et Lettres
Sous la direction de Philippe J. Maarek.
Première inscription en Thèse : Novembre 2020
Résumé :
De plus en plus de Français manifestent de la méfiance à l’égard de leurs institutions, et plus particulièrement en ce qui concerne l’intérêt porté à la politique. Celle-ci se traduit par le taux d’abstention qui ne cesse d’augmenter à chaque élection. En dépit de la lassitude et de la colère qu’expriment une majorité de Français à l’égard des politiciens, nous constatons qu’au cours de ces dernières années, la mise en circulation de fausses informations « fakes news » a joué un rôle de premier plan. Cette désinformation a pris une place importante sur la scène politique française et internationale. Cette prolifération de désinformation doit être considérée comme un grave symptôme de dégradation du débat politique. À ce titre, on pourra se demander si l’utilisation de ces réseaux sociaux peut-elle avoir une influence sur le choix du candidat ? Cette question pourrait se révéler être la clé du succès ou l’échec électoral et mérite ainsi d’être examinée, même s’il est impossible de tirer des conclusions définitives pour l’instant. Dans notre cas, nous mettrons l’accent sur la prochaine période électorale française (2022). Pour finalement répondre à notre question centrale de recherche, résumée par : « Comment l’utilisation des médias sociaux peut-elle servir ou desservir un candidat spécifique. Détruit-elle le rapport politique? ».