LACHGAR Redouane

Doctorant

Université Côte d’Azur

Discipline : Sciences de l’Information et de la Communication

Ecole Doctorale : Sociétés, Humanités, Arts et Lettres

 

Sujet de thèse : L’apport effectif du BIM en phase exploitation des bâtiments tertiaires : cas d’usage d’un bâtiment existant au Maroc

Sous la direction de Patrizia Laudati
Première inscription en Thèse : Décembre 2018

 

Résumé :

Devant l’émergence de nouveaux besoins exprimés par les usagers de bâtiments tertiaires en termes de réactivité, de niveau de confort, de flexibilité et de sécurité, les gestionnaires de bâtiments sont de plus en plus interpellés sur la pertinence de leur choix d’outils de travail, de processus Ainsi, et pour répondre à cette problématique, il devient opportun de chercher des solutions innovantes permettant d’une part, d’exploiter le flux important et continu de données issues du cycle de vie du bâtiment provenant des DOE remis au moment de la livraison, des fiches techniques livrées avec les équipements et des bases de données GMAO. Et d’autre part, de requalifier les rapports collaboratifs régissant les acteurs impliqués dans l’exploitation du bâtiment qui seront la pierre angulaire de la réussite de ces solutions. Dans cette perspective, le BIM comme processus collaboratif autour d’une maquette numérique permettant des échanges d’informations de façon dématérialisée entre les acteurs, promet de réelles pistes d’amélioration largement démontrées dans plusieurs projets en phase conception-réalisation des bâtiments. Le présent projet de recherche se propose donc deux objectifs, l’un d’ordre scientifique, l’autre opérationnel. : (i) d’un côté il s’agit d’étudier l’apport effectif du processus BIM en phase exploitation des bâtiments tertiaires et d’en tirer les enseignements possibles en termes d’impacts sociétaux et économiques sur les entreprises (ce qui se traduit entre autre par les efforts d’investissements engagés pour se procurer les outils numériques et la mise à niveau des compétences RH) ; D’un autre coté, mesurer les gains obtenus en matière de qualité des données de bâtiment répertoriées, d’optimisation des coûts et temps de maintenance et sans oublier d’identifier les freins d’utilisation du BIM notamment les droits de propriété des conceptions, l’identification des responsabilités en cas de sinistre, etc.